Dans Le Merveilleux du désordre, on s’emploie à harmoniser le chaos, à débusquer la poésie nichée dans la banalité du réel. L’idée de départ de détourner le quotidien d’une troupe de cirque nous permet de faire cheminer les spectateurs dans un univers décalé, onirique et de mettre en exergue les relations humaines.
Les disciplines de cirque abordées telles que le jonglage, les portés acrobatiques, le cadre aérien, la corde lisse, la bascule… et leurs interactions peuvent être au service de toute forme de représentation et d’expression, de l’effacement de la prouesse au numéro le plus traditionnel. Elles permettront de mettre en valeur la corporalité des personnages.
La maturité des corps parlera d’elle-même avec sa simplicité, son vécu d’artiste de cirque, ses gloires, ses difficultés mais aussi du bonheur d’éprouver, de partager, d’échanger, de vivre une vie de cirque, d’exister encore et toujours à travers les yeux et l’émotion d’un public.
Les corps ne sont plus des machines à prouesses mais un moyen d’expression, de transmission passionnante d’une vision du monde et de notre rapport aux autres.
« Notre volonté commune est de toucher du doigt l’extraordinaire en passant par l’ordinaire tout en créant un pont émotionnel avec les spectateurs ».